MONTEE DU PUY DE DOME - CYCLO DU 31 MAI 2008

Le CTN était présent en Auvergne lors du "Tour du Sancy - Puy de Dôme" du 31 mai 2008 puisque le président lui-même s'était inscrit sur le parcours de 106 km, accompagné de son beau frère Bruno, licencié en UFOLEP à Condat sur Vienne (87).

"Départ à 9 h sous un ciel menaçant mais pas de pluie. Les 20 premiers kilomètres se font tranquillement puis la route commence à s'élever pour monter au carrefour des 13 vents. Les jambes vont bien et j'espère bien que la journée se passera sans douleurs mais il reste encore beaucoup de kilomètres. Nous nous élevons jusqu'à 1066 mètres d'altitude puis nous descendons à Chambon sur Lac (875 m d'altitude). Nous nous arrêtons très rapidement au ravitaillement (km 56) car il ne faut pas que le moteur refroidisse !  Il faut maintenant monter au Col de la Croix Morand qui culmine à 1402 mètres. Je respire un grand coup, je monte tranquillement sur un 40 x 21 à mon rythme. Le paysage est somptueux, j'écoute avec un grand plaisir les cloches des vaches qui sont en pâture. Bruno est déjà loin mais lui c'est un pro ; moi, je doit gérer car je sais que les difficultés sont encore à venir. Tout va bien pendant les 8 premiers km de l'ascension mais à un 1 km du sommet les jambes commencent à se plaindre ! Sommet au kilomètre 65.

Les première gouttes tombent, le ciel devient très sombre : c'est l'averse mais pas une averse de rigolo : la grosse giboulée, le ciel qui nous tombe sur la tête.... La descendre est difficile car il fait très froid et je suis trempé, j'ai une tenue courte d'été, sans manchette, sans coupe - vent (la météo avait annoncée 20 ° dans l'aprés midi, cette bonne blague !). Les muscles prennent froid et je ressens une forte douleur à la jambe gauche mais ce n'est pas le moment de se plaindre, ça finira bien par passer... Montée du col du Guéry (sommet au km 74) puis descente sur Orcival (km 82) toujours sous des trombes d'eau. Nous passons les 4 routes (km 90) puis c'est la montée du Col de la Moreno. C'est à ce moment là que les cyclosportifs (qui sont partis 1 h après nous) nous doublent à une allure que je qualifierais d'une autre planète. La pluie se calme, la montée se fait dans la douleur. Bruno m'attend au sommet (1062 mètres, km 95)) puis nous resdescendons vers le Puy de Dôme. L'arrivée commence à se faire sentir mais il reste encore le terrible Puy de Dôme. C'est à 500 mètres environ du péage que Bruno est victime d'une crevaison. Tiens, cela va me faire 10 minutes de repos !!!! Sympa le beau frère ! Mais quant il faut y aller, faut y aller ! Je met tout à gauche (30 x 25) et pis voilà, c'est partis. Et bien je peux vous avouer une chose, ce sont les 4 plus grands kilomètres que j'ai fait de ma vie sur un vélo. 4 km à 12 % : c'est un truc de fou. Les jambes me font mal, je ne vois pas le sommet, il pleut à seau, l'orage gronde. J'appuie à fond sur les pédales mais impossible de dépasser le 5 km/h. Je me résigne à mon triste sort : pédale mon gars, tu finiras bien par arriver! Je regarde avec tristesse les marquages au sol tous les 100 mètres. Dieu que c'est long 100 mètres. Je croise Bruno qui, au sommet depuis un p'tit moment et ne me voyant pas, redescent (le veinard, il a déjà fini). Et puis, dans le brouillard, je vois 1 bâtiment : ça y est, j'y suis (km 106). C'est la délivrance et même si j'ai été certainement très mauvais (5 km/h : la honte) je suis super fier de moi. Je trouve un cyclo sympa, je lui demande de me prendre en photo : il faut bien que j'ai une preuve de mon arrivée au sommet du Puy de Dôme. Je ne reste pas longtemps au sommet (1415 m) et je redescend. Et bien je peux vous dire que la descente n'est pas très facile aussi car il faut tenir serré les deux poignées de frein. Il pleut encore des trombes et il y plein de cyclistes qui font encore l'ascension. Je rejoint Bruno au péage, il faut maintenant redescendre sur Clermont Ferrand. Il faut être très prudent car il pleut toujours autant et il y a beaucoup de virages. Nous arrivons à Clermont, qui, bizarement est sous un soleil brulant... Je vois la voiture : ça y est, je suis sauvé (km 126, moyenne de la journée : 20.6 km/h)"

C'est l'arrivée au sommet du Puy de Dôme.

Je suis encore fatigué...

Après quelques minutes, le sourire revient ! Il faut maintenant rentrer...

Philippe.

Voici ci dessous le dénivelé  de notre petite randonnée champêtre de ce samedi 31 mai 2008, calculé par le compteur ultra précis de Bruno : tour_du_sancy_2008

Comments

[Bruno]

Félicitations fifi pout ta perseverance.

Quel parcours, ca valait vraiment le coup, même si le temps n'était pas au rendez-vous.


Encore bravo, prochain objectif la marmotte. peut-être en 2009 !